Les États particuliers de Vivarais : XVIe-XVIIIe siècle
Auteur / Autrice : | Maël Suchon |
Direction : | Nicolas Leroy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du Droit et des institutions |
Date : | Soutenance le 16/12/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Montpellier ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'histoire du droit (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Vielfaure |
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Leroy, Pascal Vielfaure, Alexandre Deroche, Martial Mathieu, Nicolas Warembourg | |
Rapporteur / Rapporteuse : Alexandre Deroche, Martial Mathieu |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
C’est au moment de la Guerre de Cent ans qu’apparaissent, dans le paysage institutionnel de la monarchie française, les assemblées d’États provinciaux. Elles sont convoquées pour permettre au roi de France d’imposer de nouvelles sommes afin de financer le conflit contre le royaume d’Angleterre. En effet, celles-ci sont compétentes pour voter l’impôt et organiser sa répartition au sein de la Province. Parallèlement, dans les premières années du XVe siècle, en Vivarais, quelques seigneurs et représentants des villes se réunissent et forment une assemblée pour mettre en place le paiement des différentes demandes fiscales extraordinaires du roi. Dès 1424, celle-ci est subordonnée aux États Généraux de Languedoc et le reste jusqu’à la Révolution. Les autres diocèses languedociens se dotent également, à la même période, d’assemblées similaires appelées assiettes diocésaines. En Vivarais, cette assemblée prend le nom d’États particuliers. Si son action est similaire en plusieurs points à celle des assiettes diocésaines, elle se distingue de ces dernières par une autonomie et des attributions plus élargies. Jusqu’en 1789, les États particuliers participent activement à l’administration du diocèse de Vivarais dont ils sont la principale incarnation.