Modélisation de la diffusion de la lumière des éclairs par les nuages et applications aux observations photométriques
Auteur / Autrice : | Antoine Rimboud |
Direction : | Philippe Dubuisson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Terre, enveloppes fluides |
Date : | Soutenance le 13/04/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Optique Atmosphérique (LOA) |
Jury : | Président / Présidente : Céline Cornet |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Bouniol, Éric Defer, Laurent Couillard-Labonnote, Thomas Farges | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Rodolphe Marion, Serge Soula |
Mots clés
Résumé
Les orages, présents partout dans le monde, produisent des éclairs qui émettent des ondes électromagnétiques (optiques et radios). Au début des années 2000, les premières cartes mondiales de l'activité des éclairs ont été produites par des satellites en orbite basse. Actuellement, les satellites géostationnaires américains GOES-16 et GOES-17 sont équipés d'imageurs d’éclair, tout comme le sera le satellite MTG en 2022. Parallèlement à cela, la mission ASIM est équipée d'instruments qui permettent, entre autres, d'observer les éclairs. La thèse a pour objectif de comprendre les effets des propriétés du nuage sur la propagation du signal lumineux émis par les éclairs. Depuis l’espace, seule la lumière diffusée par le nuage est visible. La compréhension de la diffusion par les nuages de cette lumière, produite par les décharges orageuses, est donc fondamentale. Pour modéliser ce processus, on utilise le code de transfert radiatif 3DMCPOL (Cornet et al., 2010), développé au Laboratoire d'Optique Atmosphérique (LOA) et qui est largement utilisé dans la commuauté de la télédétection. Ce modèle permet de caractériser, par la méthode de Monte-Carlo, les effets radiatifs de nuages hétérogènes en trois dimensions, pour une source solaire ou thermique. Une source de type éclair a été implémentée dans 3DMCPOL, et les images et signaux observables par des instruments embarqués, comme ceux de la mission ASIM, ont été simulés. La variabilité de ces images et signaux calculés a été analysée en fonction des paramètres d’entrée du modèle. Les propriétés microphysiques du nuage peuvent être déterminées grâce aux données du nuage d'orage supercellulaire référencé dans Klemp et al. (1978), et simulé par le modèle Méso-NH du Centre National de Recherche Météorologique (CNRM).