William Robinson (1838-1935) : jardins, presse horticole et patrimoine environnemental au Royaume-Uni
Auteur / Autrice : | Aurélien Wasilewski |
Direction : | Laurent Châtel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes |
Date : | Soutenance le 25/11/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études en civilisations, langues et littératures étrangères (Villeneuve-d'Ascq, Nord) |
Jury : | Président / Présidente : Sylvie Nail |
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Roussillon-Constanty, Hervé Brunon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Laurence Talairach-Vielmas, Jacques Carré |
Mots clés
Résumé
Cette thèse est consacrée à l'étude du travail journalistique et éditorial de William Robinson, un jardinier et théoricien irlandais des jardins qui a marqué l'histoire du goût et des idées au Royaume-Uni dans la seconde moitié du XIXe siècle grâce à la diffusion, par l'intermédiaire de ses périodiques, d'un modèle esthétique en rupture avec la régularité et l'ostentation du jardin victorien. Trois paradoxes sous-tendent cette réflexion. Pourquoi William Robinson est-il devenu un des jardiniers les plus connus du monde anglophone, quand il n'a véritablement créé que très peu de jardins ? Pourquoi William Robinson est-il devenu la figure tutélaire du « jardin anglais », alors qu'il revendique ses inspirations françaises, son « irlandicité » et une internationalisation des plantes utilisées ? Dans quelle mesure peut-il être considéré comme un des premiers jardiniers à promouvoir une esthétique de la durabilité et de la gestion raisonnée du vivant, même s'il s'émerveille dans le même temps des progrès techniques et de l'intensification de l'horticulture ? La première partie sera consacrée à la démarche de William Robinson, marquée par la pratique et les savoirs des sciences naturelles, qui vise à faire entrer la nature dans le quotidien des Victoriens. La deuxième partie portera sur la dimension éthique du jardin robinsonien, agent de progrès social et spirituel. Enfin, il sera question de la dimension patrimoniale du jardin, objet naturel et réservoir de beauté à préserver, et des modalités de conservation que constituent sa création, l'écriture et l'illustration.