Politique internationale et droit à l'autodétermination : Le cas du Kurdistan irakien
Auteur / Autrice : | Ali Kareem Nore |
Direction : | Frédéric Charillon, Marie-Élisabeth Baudoin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 23/05/2022 |
Etablissement(s) : | Université Clermont Auvergne (2021-...) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences économiques, juridiques, politiques et de gestion (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Michel de l'Hospital (Clermont-Ferrand) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Pierre Razoux |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Vincent Holeindre, Jean-Jacques Roche |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le sujet de l’autodétermination en tant que principe fondamental et droit légal des peuples, qui leur permet de façonner leur avenir conformément au droit international actuel, reste juridiquement et politiquement problématique. Cette thèse est une étude analytique ; il met l’accent sur l’influence de la politique internationale et l’équilibre des forces politique sur la mise en œuvre du droit à l’autodétermination. L’objectif principal de cette thèse est de fournir une interprétation scientifique du droit à l’autodétermination, en se concentrant sur le cas de la région du Kurdistan irakien au regard du droit international, et l’équilibre des forces politique régionale et internationale. L’importance de ce sujet réside dans son lien avec la liberté des peoples de déterminer leur avenir, de faire face aux conflits ethno-nationaux et d’assurer la paix et la sécurité nationales et internationales. Le principal problème reste autour du principe juridique face à l’équilibre des forces politique. L’hypothèse clé est que la réalisation du droit à l’autodétermination dépend de l’équilibre des forces politique et de la politique internationale plus que de la légitimité juridique. La question du Kurdistan a commencé avec la Première Guerre mondiale, lorsque le Kurdistan a été divisé entre quatre pays: la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie, selon le traité Sykes-Picot (1916). Le cas de la Région du Kurdistan, et ses prétentions à l’autodétermination, est un sujet complexe, en raison de ses dimensions nationales, régionales et internationales, et du rôle joué par les superpuissances. Le peuple du Kurdistan a le droit à l’autodétermination, mais en raison de l’absence d’équilibre des forces et des politiques d’opposition des pays voisins en plus de la politique internationale non favorable, il ne peut pas encore exercer ce droit. Si l’IKR continue à demander l’indépendance, il doit changer sa stratégie à long terme pour modifier l’équilibre politique actuel .