Thèse soutenue

L’entrisme au sein du Parti travailliste britannique, 1920 – 1992

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Auteur / Autrice : Nicolas Sigoillot
Direction : Agnès Alexandre-Collier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, littératures et civilisations anglaises et anglo-saxonnes
Date : Soutenance le 30/06/2022
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, Communication, Langues, Arts (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Interlangues : texte, image, langage (TIL) (Dijon)
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....)
Jury : Président / Présidente : Dominique Andolfatto
Examinateurs / Examinatrices : Agnès Alexandre-Collier, Emmanuelle Avril, Yann Béliard, Jean Vigreux, Jérémy Tranmer
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuelle Avril, Yann Béliard

Résumé

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Ce travail de recherche est consacré à l’étude de l’entrisme dans le champ politique de la gauche socialiste et révolutionnaire en Grande-Bretagne, de la constitution du parti communiste britannique en 1920 au départ du parti travailliste de Militant, le plus grand groupe entriste du Royaume en 1992.L’entrisme, souvent à la source de nombreux mythes, est une tactique consistant à faire entrer un groupe politique au sein d’un autre et d’y opérer dans le but d’obtenir des gains dont la nature peut varier en fonction du type d’entrée. Le but de ce travail est de démontrer dans quelle mesure il n’existe pas qu’une forme d'entrisme mais plusieurs. La méthodologie retenue est chronologique. Une première partie est consacrée au rapport entre le parti communiste britannique et le Labour jusqu’au milieu du 20ème siècle. Les deux parties suivantes sont consacrées aux trotskystes britanniques avant la Seconde Guerre mondiale puis après celle-ci. A partir de cette analyse chronologique d’un corpus de 17 groupes, se concentrant sur la théorie de l’entrisme de ces groupes, leurs objectifs, leurs pratiques et leurs résultats nous proposons une typologie de la tactique qui se veut exhaustive, et qui devrait permettre de combler un vide définitoire dans la science politique.