Thèse soutenue

Martin Thierry, intellectuel beauvaisien de la Renaissance

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Auteur / Autrice : François Bonnefont
Direction : Sylvie Laigneau-Fontaine
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et littératures anciennes
Date : Soutenance le 09/04/2022
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, Communication, Langues, Arts (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Pluridisciplinaire Textes et Cultures (CPTC) (Dijon)
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....)
Jury : Président / Présidente : Vincent Zarini
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Laigneau-Fontaine, Xavier Bonnier, Virginie Leroux, Lucie Claire
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Bonnier, Virginie Leroux

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Notre thèse se propose de faire connaître de Martin Thierry, un écrivain beauvaisien de la Renaissance tombé dans l’oubli, la vie, le milieu, l’œuvre, les idées et la culture.Cet avocat, professeur de droit civil, s’adonne à l’écriture et à la poésie, exclusivement en latin, et convoque son immense culture aussi bien profane que religieuse pour célébrer certains personnages locaux ou proches du roi, tels que Bernardin de Valdrey, Anne de Montmorency ou pour aborder, d’une manière engagée, certains sujets majeurs qui occupent nombre d’esprits à cette époque, comme la question de la paix entre l’Espagne et la France, la réforme protestante, la légitimité et la sainteté de l’Église.Dans un recueil de poèmes, publié en 1532, il magnifie Eléonore d’Autriche comme un symbole de la paix retrouvée, ainsi que le nouvel évêque de Beauvais Charles de Villiers, avec lequel il cherche à nouer des liens respectueux et cordiaux. Dans le De obitu, il raconte, d’une manière très spirituelle, un pèlerinage en Terre Sainte et fait l’éloge, à l’occasion de sa mort, de Guillaume de Montmorency, présenté comme un modèle de vertus. Son recueil d’épigrammes, qui touche à des sujets variés, nous fait connaître son petit cercle d’amis et fait écho à l’actualité de l’époque, comme la condamnation à mort de Jacques de Beaune. Dans les Silves, notre écrivain illustre des maximes morales à travers des histoires souvent tirées de la mythologie ou de l’Histoire antique.Il nous est apparu qu’il n’était pas inintéressant de savoir ce qu’un intellectuel provincial pouvait penser de son époque, si riche et si déterminante dans l’histoire des idées.