Nanoparticules de matériaux à base de nitrure pour la plasmonique et la résonance due à des modes à pertes
Auteur / Autrice : | Ermelinda Salvaggio |
Direction : | Christophe Couteau, Jérôme Plain |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Matériaux, Mécanique, Optique et Nanotechnologie |
Date : | Soutenance le 29/06/2022 |
Etablissement(s) : | Troyes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'Ingénieur (Troyes, Aube) |
Partenaire(s) de recherche : | : Fonds européen de développement régional (FEDER) |
Laboratoire : Lumière- nanomatériaux et nanotechnologies / L2n | |
Jury : | Président / Présidente : Vincent Paillard |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Couteau, Jérôme Plain, Vincent Paillard, Nathalie Destouches, Hervé Rinnert, Grégory Abadias, Sophie Camelio, Wayne Dickson | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nathalie Destouches, Hervé Rinnert |
Résumé
Dans ce manuscrit, nous étudions différents nitrures de métaux de transition (TiN, ZrN et HfN) dont les propriétés et les caractéristiques optiques sont liées à leur composition, environnement diélectrique, taille et formes. Nous décrivons la technique de pulvérisation utilisée pour déposer des films de nitrure sur des substrats de silicium et de silice fondue. Les mesures de diffraction de rayons X montrent les structures cristallines des films et donnent une mesure de la taille de leurs grains lorsque le flux d'azote varie. La réflectométrie des rayons X donne des mesures de densité, d'épaisseur et de rugosité des films. La microscopie à force atomique, permet une caractérisation de la rugosité de surface. L’ellipsométrie fournit des indices de réfraction et des coefficients d'extinction qui seront ensuite utilisés pour extraire les nombres de Faraday et de Joules. Les mesures spectrophotométriques permettent de dériver les énergies optiques de band gap. À partir de couches minces de nitrure ont été fabriqués des réseaux de nanoparticules de forme, taille et période contrôlées grâce à la technique EBL. Leurs spectres d'extinction montrent clairement que les pics de résonance dépendent strictement des tailles, formes, stœchiométrie et période du réseau de nanoparticules. Les spectres d'extinction mesurés sont comparés à ceux simulés et ils montrent qu'il y a un bon accord entre mesures expérimentales et simulations. Nous avons ainsi pu démontrer de l’intérêt d’utiliser ces matériaux comme alternatives aux métaux nobles utilisés classiquement en plasmonique.