La détention d'armes par la population : un retour aux sources de la tradition occidentale

The possession of weapons by the population : a return to the roots of Western tradition

• Auteur / Autrice : Éric Silberman
• Direction : Claude Ophele-Rossetto, Véronique Tellier-Cayrol
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Droit Privé
• Date : Soutenance le 21/10/2022
• Etablissement(s) : Tours
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la Société : Territoires, Économie et Droit (Centre-Val de Loire ; 2018-....)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche Juridique Interdisciplinaire François-Rabelais (Tours)
• Jury : Président / Présidente : François HERVOUëT
• Jury : Rapporteurs / Rapporteuses : François HERVOUëT, Didier Veillon

Mots clés

Mots clés contrôlés

Etats-Unis. constitution (1791). 2nd Amendment

Droit naturel

Antiquité

Armes

Armes à feu -- Possession

Mots clés libres

Armes

Détention

Droit

Population

Arms

Keep

Right

People

Résumé

Dans son célèbre arrêt Heller (District of Columbia v. Heller, 554 U.S. 570) rendu en 2008, la Cour suprême des États-Unis interprète le deuxième amendement à la Constitution et déclare que la détention d'armes par les citoyens est un droit naturel. Défi adressé au monde entier, cette décision jette le trouble. Quoi qu'il en soit, la théorie défendue par la Cour ne constitue-t-elle qu'une spécificité américaine ou, à l'inverse, trouve-t-elle des appuis dans la tradition occidentale ? C'est donc cette dernière qu'il faut examiner pour trancher la question. Par conséquent, notre étude sera consacrée à la détention d'armes dans l'Antiquité grecque et romaine, puis dans le droit hébraïque et la pensée chrétienne.

In its famous Heller decision (District of Columbia v. Heller, 554 U.S. 570) rendered in 2008, the United States Supreme Court interpreted the Second Amendment to the Constitution and declared that the possession of arms by citizens is a natural right. A challenge addressed to the whole world, this decision causes confusion. Be that as it may, does the theory defended by the Court only constitute an American specificity or, conversely, does it find support in the Western tradition ? It is therefore the latter that must be examined to decide the question. Consequently, our study will be devoted to the possession of weapons in Greek and Roman antiquity, then in Hebrew law and Christian thought.