Dire et faire la '' Transition Écologique '' : Des dissonances à la résonance : Une recherche-action avec les acteurs associatifs de l'éducation à l'environnement en Occitanie
Auteur / Autrice : | Andreas Eriksson |
Direction : | Pascal Marchand, Jean-Louis Pernin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communicatio |
Date : | Soutenance le 29/11/2022 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'études et de recherches appliquées en sciences sociales (Toulouse ; 1983-....) |
Jury : | Président / Présidente : Nicole d' Almeida |
Examinateurs / Examinatrices : Albin Wagener | |
Rapporteur / Rapporteuse : Angela Barthes, Sabine Caillaud |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Partant d'une demande sociale posée par les acteurs de l'éducation à l'environnement et au développement durable (EEDD) dans le cadre d'une recherche-action en Occitanie, cette thèse interroge à nouveaux frais le green gap entre intentions et comportements ''écologiques'' des citoyens. Cette dissonance entre dire et faire l'écologie soulève plusieurs interrogations concernant : les postulats communicationnels sous-tendant le changement comportemental dans les politiques publiques de la ''Transition Écologique'', les finalités des dispositifs de sensibilisation mis en œuvre par la sphère associative, et enfin en réception, les manières dont les citoyens adhèrent, se représentent l'écologie et ce qu'ils en font en termes d'écogestes au quotidien. Pour y répondre, nous nous reposons sur la double œuvre de Serge Moscovici, à savoir la Théorie des Représentations Sociales (TRS) et ses écrits sur l'écologie et la nature. Dans notre recherche, la TRS est comprise comme une théorie de la communication qui permet d'appréhender la production-circulation-réception des connaissances portant sur l'écologie. Après avoir identifié des dissonances dans les communications environnementales des institutions publiques de la ''Transition Écologique'', des dissonances axiologiques chez les acteurs associatifs de l'EEDD, nous approfondissons les relations entre réception-action du côté des ''écocitoyens'' en devenir. Nous proposons une extension de la Théorie du Comportement Planifié avec l'identité écologique et la valeur perçue afin de mettre en lumière des formes de résonances entre les représentations sociales de l'écologie et les écogestes adoptés par les citoyens. Cette thèse tente d'apporter une réflexion critique et éthique quant aux choix épistémologiques et à la posture du chercheur dans le cadre d'une recherche-action appliquée. Au travers des différentes formes de dissonance entre dire et faire l'écologie, nous interrogeons les rapports à la ''nature'', socio-historiquement hérités, véhiculés et maintenus dans les discours écologiques. À cet égard, nous esquissons des pistes de résonance pour l'éducation à l'environnement.