L'Académie des humoristes : savoir et pouvoir dans la Rome baroque
Auteur / Autrice : | Maria Fiammetta Iovine |
Direction : | Jean-Luc Nardone, Christoph Lüthy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue, Littérature, Arts et Civilisation Italiens |
Date : | Soutenance le 07/06/2022 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 en cotutelle avec Radboud universiteit Nijmegen (Nijmegen, Nederland) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Il Laboratorio (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Wils |
Examinateurs / Examinatrices : Fanny Népote-Desmarres, Maria Pia Donato, Clizia Carminati, Leendert Spruit | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Didier Foucault, Emilio Russo |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’Académie des Humoristes fondée à Rome autour du 1600 et éteinte après 1717 est l’une des institutions les plus intéressantes de son temps, pas encore fait l’objet d’une enquête systématique. Les Humoristes se situent au centre du réseau des académies romaines et italiennes du Seicento en vertu de leur centralité dans la ville du pape et de leur caractéristique d’être un miroir de la Cour de Rome, arrivant à constituer un cas emblématique du rapport entre savoir et pouvoir au XVIIe siècle. Néanmoins, en vertu de cette condition privilégiée, les Humoristes jouirent d’une liberté singulière, la même qu’ils encourageaient à leur sein, se qualifiant comme une version apprivoisée du libertinage érudit en Italie qui ne prétendait absolument pas à rompre avec l’Église.