Inférence lexicale dans la compréhension écrite et acquisition subséquente du vocabulaire en chinois langue étrangère
Auteur / Autrice : | Enhao Zheng |
Direction : | Olga Théophanous |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 11/03/2022 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Comportement, Langage, Éducation, Socialisation, Cognition (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de NeuroPsychoLinguistique (Toulouse ; 2007-...) |
Jury : | Président / Présidente : Mehmet-Ali Akıncı |
Examinateurs / Examinatrices : Heather Hilton, Vanessa Teilhet, Arnaud Arslangul | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mehmet-Ali Akıncı, Frédéric Isel |
Mots clés
Résumé
Nous nous intéressons à l’utilisation de l’inférence lexicale en langue seconde/étrangère (L2) qui consiste en la déduction du sens d’un mot inconnu rencontré dans la lecture. Nous cherchions à savoir 1) si l’existence d’un équivalent lexical dans la langue maternelle de l’apprenant pour un mot L2, ou la lexicalisation, influence l’inférence et l’acquisition subséquente de ce mot et 2) si une charge cognitive plus importante dans l’input aboutit à de meilleurs gains lexicaux pour ce mot.Selon les résultats de notre étude menée auprès d’apprenants francophones ayant un niveau intermédiaire en chinois, la lexicalisation n’a pas d’effet sur l’attention que les apprenants portent aux mots inconnus pendant la lecture, mais elle influence le choix de sources de connaissance des apprenants pendant l’inférence lexicale ; la lexicalisation n’est pas l’élément concluant dans le résultat de l’inférence lexicale, cependant, les apprenants ont davantage de difficultés à retenir les mots non lexicalisés à court et à long terme ; enfin, la combinaison de deux tâches post-inférence aboutit à de meilleurs gains pour les mots inconnus sur le plan formel.