Thèse soutenue

Prise en charge d’une infection virale chronique (BK polyomavirus) et d’une infection virale aigue (SARS-CoV-2) dans une population de transplantés rénaux

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Auteur / Autrice : Ilies Benotmane
Direction : Samira Fafi-Kremer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé
Date : Soutenance le 29/11/2022
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Immunorhumatologie moléculaire (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Sophie Candon
Examinateurs / Examinatrices : Raphaël Carapito
Rapporteurs / Rapporteuses : Sophie Candon, Jacques Izopet

Résumé

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Les transplantés rénaux sont exposés à un sur-risque infectieux. Ces infections sont une cause majeure de morbi-mortalité dans cette population. Nous nous sommes intéressés à une infection virale opportuniste chronique par le BK polyomavirus (BKPyV) puis nous avons abordé l’impact d’une infection virale aiguë par le SARS-CoV-2 chez le transplanté rénal. Le BKPyV peut conduire à la perte du greffon rénal. Aucun traitement spécifique n’existe à ce jour. Notre étude s’est intéressée à la prévention de la réplication du virus par des immunoglobulines intraveineuses (IgIV) et a montré que les personnes présentant des faibles titres d’anticorps neutralisants anti-BKPyV et qui sont à haut risque de néphropathie à BKPyV pourraient avoir un bénéfice à être traitées par IgIV durant les trois premiers mois de la greffe. Nous nous sommes par la suite intéressés au SARS-CoV-2. La population des transplantés rénaux présente une morbi-mortalité liée à ce virus plus importante que l’immunocompétent. Dans notre cohorte, les marqueurs de relargage cytokinique permettaient de prédire cette morbi-mortalité. Nous avons montré la présence d’une excrétion virale viable prolongée avec un risque important de contamination et de mutation du virus. Enfin, l’étude de la réponse vaccinale anti-SARS-CoV-2 rapporte une réponse faible malgré l’administration de multiples doses. Les comorbidités et l’immunosuppression sont les principaux facteurs de risque de la faible réponse vaccinale. Nos données nous ont permis de construire un score prédictif de cette réponse vaccinale.