Impact d'un décalage hebdomadaire du cycle lumière-obscurité sur le sommeil, les horloges circadiennes et le comportement chez le rongeur
Auteur / Autrice : | Guillaume Vanotti |
Direction : | Jorge Mendoza, Lucas Lecourtier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 05/12/2022 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Simonneaux |
Examinateurs / Examinatrices : Véronique Fabre | |
Rapporteur / Rapporteuse : Ouria Dkhissi-Benyahya, Nicolas Cermakian |
Mots clés
Résumé
Les horloges circadiennes coordonnent temporellement les fonctions de l’organisme. Dans notre société, nos obligations socio-professionnelles nous contraignent à nous lever et coucher plus tôt que notre horloge biologique le requière, conduisant à un conflit avec notre temporalité biologique interne. C’est le « jetlag social ». Ces travaux de thèse ont porté sur l’usage chez le rongeur d’un protocole lumineux de jetlag hebdomadaire (JLH) mimant le décalage observé chaque week-end chez l’humain. Chez les animaux exposés au JLH, le rythme d’activité locomotrice et de veille-sommeil sont retardés puis avancés chaque fin et début de semaine respectivement. Chez les souris exposées au JLH, l’analyses des horloges moléculaires a montré leur perturbation au sein de l’horloge principale et de structures cérébrales impliquées dans le sommeil et les comportements affectifs et motivé, suggérant un impact du JLH sur ces fonctions. Les souris exposées au JLH manifestent des comportements de type anxieux et de prise de risques pouvant être liés aux perturbations des horloges. Ces résultats démontrent les impacts à long terme du jetlag social sur la santé.