Production de plaquettes de culture à grande échelle : développement de dispositifs en réponse au verrou de la libération plaquettaire
Auteur / Autrice : | Anaïs Pongerard |
Direction : | Catherine Strassel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance le 19/10/2022 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Biologie et pharmacologie des plaquettes sanguines : hémostase, thrombose, transfusion (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Fontana |
Examinateurs / Examinatrices : Raphaël Carapito | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre Fontana, Magalie Faivre |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La production de plaquettes de culture est aujourd’hui possible mais est limitée à la génération d’une centaine de plaquettes par mégacaryocyte (MK) quand, dans la moelle, un MK serait capable de produire 2000 à 3000 plaquettes. Si les connaissances ont fortement progressé sur les mécanismes moléculaires et cellulaires qui gouvernent la mégacaryopoïèse, les mécanismes qui régissent la libération de plaquettes sont encore peu connus. Dans ce contexte, le laboratoire que j’ai intégré a développé deux dispositifs de libération des plaquettes qu’il était nécessaire de caractériser et d'optimiser. Ce travail de thèse avait pour objectif de de caractériser ces deux dispositifs tout en analysant l’effet des écoulements produits sur la libération plaquettaire. De par ces travaux, nous avons confirmé la nécessité de la présence de flux turbulents dans la libération de plaquettes et nous avons également mis en lumière un nouveau paramètre qu’il serait intéressant de prendre en compte dans le développement de futurs dispositifs : le couplage entre l’intensité et la durée de la contrainte de cisaillement, un tandem favorisant la rupture membranaire.