Étude de l’export nucléaire de l’ARN 35S du virus de la mosaïque du chou-fleur
Auteur / Autrice : | Jón Pol Gales |
Direction : | Maria Dimitrova |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Virologie : aspects moléculaires et médicaux |
Date : | Soutenance le 23/09/2022 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de biologie moléculaire des plantes (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Serena Bernacchi |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marylène Mougel, Emmanuel Jacquot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Afin d’achever leur cycle de réplication, les virus qui accèdent au noyau de la cellule hôte, doivent exporter des ARN épissés ou non vers le cytoplasme. L'étude des rétrovirus de mammifères a conduit à la découverte de la voie d'export principale des ARNm cellulaire, basée sur les récepteurs d'export TAP‑p15 et le complexe TREX-1, qui, à son tour est recruté lors des étapes de maturation de l’ARNm. Certains virus, tel que le VIH-1, usurpent aussi une voie d’export alternative en recrutant XPO1, la principale exportine des protéines, sur leurs ARN. Chez les plantes, les mécanismes précis d'export nucléaire des ARNm cellulaires sont moins bien connus, et, jusqu'à récemment, aucune donnée n'était disponible sur l'export nucléaire de l'ARN d'un phytovirus. Avec des résultats précédents, les travaux présentés dans ce manuscrit montrent que, à l'instar du VIH‑1, le (pararétro)virus de la mosaïque du chou-fleur, peut exploiter les deux voies d’export, TREX-1 et XPO1, pour exporter différentes isoformes de son ARN 35S du noyau. Ce mécanisme implique à la fois la protéine de capside P4 et la transcriptase inverse P5, ainsi que des facteurs d’export cellulaires.