De l’approche corrélative à l’expérimentation : impact de l’urbanisation et des cocktails de polluants sur l’écologie et la physiologie des oiseaux
Auteur / Autrice : | Agnès Saulnier |
Direction : | Sylvie Massemin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 08/04/2022 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (Strasbourg ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Caroline Habold |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yann Voituron, Julien Gasparini |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le milieu urbain est un milieu artificiel pouvant être contraignant pour la faune sauvage. Chez les espèces qui persistent en ville, des divergences de traits d’histoire de vie, physiologiques et morphologiques sont observées avec les populations non urbaines. Ce travail explore l’impact de l’urbanisation sur la faune sauvage en combinant des approches corrélatives in situ chez la mésange charbonnière (Parus major), et des approches expérimentales ex situ sur le diamant mandarin (Taenopygia guttata), pour comprendre les mécanismes impactant les divergences phénotypiques entre ville et forêt. Les approches in situ un faible succès reproducteur et une meilleure maintenance somatique chez les oiseaux urbains suggérant en partie un rythme de vie plus lent ou l’existence d’un filtre urbain basé sur la qualité des individus. Chez le diamant mandarin les effets de l’exposition à des cocktails de métaux urbain sur la physiologie ont été testés. Des effets toxiques ont été observé sur les télomères, un indicateur de longévité et de survie. Ce travail souligne l’importance d’utiliser les approches in situ et expérimentales de manière conjointe pour appréhender l’ensemble des mécanismes aboutissants aux divergences phénotypiques liées à l’urbanisation