Spectacles du ''Sacré'' chez Claudel, Sartre, Pasolini et Fo : révélations, incarnations, subversion ?
Auteur / Autrice : | Ariane Loraschi |
Direction : | Tatiana Victoroff |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Litterature générale et comparée |
Date : | Soutenance le 25/03/2022 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Configurations littéraires (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Guy Ducrey |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Millet-Gérard | |
Rapporteur / Rapporteuse : Céline Frigau Manning, Odile Hamot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse examine ce qui a été nommé « sacré » par les auteurs étudiés, en posant un regard croisé sur la façon dont il a été exprimé au théâtre par Claudel avec Le Soulier de satin (1929), par Sartre, avec Bariona, ou le jeu de la douleur et de l’espoir (1940), et avec Les Mouches (1943), par Fo avec Mistero buffo (1969), ainsi qu’au cinéma par Pasolini, avec La ricotta (1963), Il Vangelo secondo Matteo (1964), et Teorema (1968). Le flottement sémantique entourant le mot « sacré », ainsi que l’apparente dissonance du corpus induisent une zone d’indétermination conceptuelle féconde et oriente la réflexion autour de trois grands axes : l’étude de la richesse du langage symbolique du sacré, son mode d’incarnation dans les spectacles, et leur ancrage dans l’Histoire. La polyphonie des voix des auteurs, et les points de convergence qui pourtant se manifestent révèleront la fragilité d’une pensée articulée autour d’une opposition paradigmatique. D’où l’enjeu de ce travail : rappeler l’importance de la nuance et de l’interprétation symbolique.