Thèse soutenue

Etiologie de la fatigue chez les patients atteint de sclérose en plaques et rôle de l'activité physique

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Nicolas Royer
Direction : Guillaume MilletJean-Philippe Camdessanché
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives - Motricité humaine
Date : Soutenance le 17/11/2022
Etablissement(s) : Saint-Etienne
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire interuniversitaire de biologie de la motricité (Saint-Etienne ; Lyon ; Chambéry ; 2016-....)
Jury : Président / Présidente : Raphaël Zory
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Donzé
Rapporteurs / Rapporteuses : Raphaël Zory, Jeanne Dekerle

Résumé

FR  |  
EN

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune du système nerveux central ayant pour principal symptôme la fatigue chronique. Malgré sa prévalence dans la SEP, l’étiologie de la fatigue reste largement incomprise. De plus, l’exercice physique représente le seul traitement efficace pour lutter contre la fatigue mais les effets d’un entraînement personnalisé n’ont été que peu étudiés. L’objectif de ce travail de thèse consistait à caractériser les causes de la fatigue chronique chez les patients atteints de SEP (PaSEPs) et de comparer les bénéfices apportés de l’activité physique individualisée par rapport à une activité physique classique chez des PaSEPs fatigués. Dans une 1ère étude, nous avons montré la prévalence élevée de la fatigue chez les PaSEPs et le lien avec l’activité physique, le handicap ou encore le statut de sans-emploi. Cette première approche a conforté la nécessité d’investiguer la fatigue dans d’une 2de étude en utilisant des mesures de paramètres objectifs et subjectifs de manière plus exhaustive. Nous avons ainsi pu révéler une fatigabilité accrue associée à une perception de l’effort plus élevée, lors d’un exercice dynamique corps entier chez les PaSEPs fatigués en comparaison de patients non fatigués. Enfin, lors d’une 3e étude, nous avons pu évaluer les effets d’un programme d’exercices individualisé par rapport à un programme d’exercices classique chez des PaSEPs fatigués. Nos résultats ont montré que le programme individualisépouvait induire des bénéfices supérieurs au programme classique, notamment à l’exercice. Ce travail de thèse apporte de nouvelles connaissances sur la SEP et offre la possibilité d’applications cliniques pouvant améliorer la qualité de vie des PaSEPs.