Thèse soutenue

Études technologiques et archéologiques des céramiques glaçurées colorées des périodes médio- et néo-élamite (1500-540 avant notre ère)

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Auteur / Autrice : Ali Aarab
Direction : Laurent CormierBahman Firoozmandi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique et chimie des matériaux
Date : Soutenance le 19/12/2022
Etablissement(s) : Sorbonne université en cotutelle avec University of Teheran
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physique et chimie des matériaux (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie (Paris ; 1997-....)
Jury : Président / Présidente : Hasan Karimian
Examinateurs / Examinatrices : Ludovic Bellot-Gurlet
Rapporteurs / Rapporteuses : Mohammadamin Emami, Omid Oudbashi

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’Iran a toujours été un lieu important pour l’histoire de l’étude des glaçures sur les corps en céramique. Selon certains chercheurs, les glaçures sur céramiques du site de Chogha Zanbil (1250 avant notre ère) peuvent être considérées comme les premières glaçures sur céramique dans le monde antique. Cependant, la présente recherche a montré que le début de la fabrication de glaçure sur les corps en céramique en Iran devrait être connu un peu plus tôt. En effet, nous avons proposé que le processus de fabrication de glaçures sur les corps en céramique en Iran soit envisagé à partir du site de Haft Tepe (1500 avant notre ère). En outre, pour étudier les glaçures anciennes, ce qui peut être utile comme le plus important préalable en recherche sont les textes anciens qui concernent les méthodes de fabrication des glaçures. A cet égard, il faut dire qu’il n’y a pas de texte pré-islamique sur la fabrication de glaçures. Cependant, les textes islamiques en Iran ont traité de la production de glaçure dans l’ère pré-moderne en détails et nous avons compilé et étudié ces différentes sources traitant de l’élaboration de glaçures traditionnelles. Un sujet important fourni par l’enquête des manuscrits et des textes anciens concerne la terminologie des couleurs pendant la période élamite. En effet, sans aucun doute, la couleur sera l’un des principaux facteurs dans l’étude des glaçures Elamite. Dans notre recherche, nous avons vu que les élamites n’ont pas de mots spéciaux pour exprimer les différentes couleurs et les couleurs utilisées sur les glaçures. Alternativement, ils utilisent des matériaux de couleur connus pour exprimer les couleurs. Au cours de cette thèse, des analyses telles que XRD, EPMA, et la pétrographie ont été effectuées sur des corps en céramique glaçurée, ce qui a conduit à l’identification de la température de cuisson des échantillons. Nous avons classé les échantillons en fonction de la composition de la céramique. De cette façon, il a été déterminé que la variété des corps en céramique dans la période néo-Elamite est plus importante que pendant la période moyen-Elamite. Il est également possible d’envisager la possibilité de la variété des conditions de fusion dans la période néo-Elamite. Enfin, des analyses variés (LA-ICP-MS, Raman, UV-Visible et SEM-EDS) ont été réalisées sur les glaçures Elamite. Ces analyses ont permis de déterminer les agents colorants dans les glaçures et d’identifier les opacifiants. En outre, nous n’avons pas observé de nanoparticules dans les glaçures Moyen-Elamite, tandis que des nanoparticules peuvent être identifiées dans les glaçures de l’âge du fer du site de Qalaichi et les glaçures Neo-Elamite du site de Jubaji. Ces nanoparticules peuvent être liées à l’atmosphère de cuisson des glaçures.