Thèse soutenue

Régulation épigénétique de la croissance fœtale : implication du gène soumis à empreinte parentale DLK1 (14q32) dans la croissance fœtale

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Auteur / Autrice : Aurélie Pham
Direction : Irène NetchineDelphine Mitanchez
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie, physiopathologie et thérapeutique
Date : Soutenance le 17/03/2022
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physiologie, Physiopathologie et Thérapeutique (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche Saint-Antoine (Paris ; 2009-....)
Jury : Président / Présidente : Béatrice Dubern
Examinateurs / Examinatrices : Agnès Linglart, Daniel Vaiman
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascale Chavatte-Palmer, Pascal Boileau

Résumé

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L’empreinte parentale, mécanisme épigénétique qui permet l’expression mono-allélique de certains gènes en fonction de leur origine parentale, joue un rôle important dans la régulation de la croissance fœtale. Le gène soumis à empreinte DLK1 est exprimé à partir de l’allèle paternel de la région 14q32 chez l’humain. Les modèles murins d’invalidation de Dlk1 présentent un petit poids pour l’âge gestationnel (PAG). Aucune mutation de DLK1 n’a été identifiée chez l’humain né PAG. Pendant la gestation, les concentrations sériques maternelles de DLK1 sont diminuées en cas de fœtus PAG. L’approche translationnelle de ce travail expérimental n’a pas permis d’apporter de preuve formelle du rôle de DLK1 dans la croissance fœtale. En effet, nous n’avons pas identifié de mutation pathogène de DLK1 chez des sujets RCIU, et avons mis en évidence une diminution significative mais modérée des concentrations de DLK1 circulant dans le sang maternel pendant la gestation en cas de fœtus PAG. Cependant, ce travail ouvre des perspectives intéressantes, notamment concernant l’hypothèse selon laquelle DLK1 pourrait être un biomarqueur de RCIU par le suivi de l’évolution à titre individuel des concentrations de DLK1 dans le sang maternel. A travers l’approche fondamentale de ce travail, nous avons mis au point deux modèles cellulaires prometteurs d’étude des maladies liées à des anomalies de l’empreinte parentale qui permettront d’étudier le rôle de DLK1 dans la régulation du réseau de gènes soumis à empreinte parentale.