Recyclage des matériaux de cathodes des batteries Li-ion en utilisant des sels fondus
Auteur / Autrice : | Lydia Hamitouche |
Direction : | Damien Dambournet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie analytique |
Date : | Soutenance le 13/12/2022 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Chimie physique et chimie analytique de Paris Centre (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Physicochimie des électrolytes et nanosystèmes interfaciaux (Paris ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Christel Laberty-Robert |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Masquelier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Lorenzo Stievano, Dany Carlier-Larregaray |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'exploration de nouvelles méthodes de recyclage des batteries Li-ion usagées est indispensable pour faire face à la demande croissante d'éléments stratégiques et contribuer à réduire les impacts environnementaux liés à leur extraction. De nombreuses technologies, dont le traitement mécanique, le traitement thermique et le traitement mécano-chimique, ont été développées pour recycler les LIB usagées. Dans notre projet, nous proposons une approche alternative permettant de convertir par une voie chimique les oxyde de métaux de transition lithié LiMO2 (M=Co, Ni1/3Co1/3Mn1/3, Ni0.82Co0.15Al0.03…) en produits sulfates solubles dans l'eau. Le processus comprend une réaction à l'état solide entre un matériau cathodique et le sel fondu d'hydrogénosulfate de potassium. Le traitement thermique du mélange LiMO2 et KHSO4 à 400°C pendant 4h sous air induit la formation de la langbeinite K2M2(SO4)3 et des sulfates de potassium/lithium. Les produits à base de sulfate formées sont très solubles dans l’eau, ce qui permet la récupération des métaux d’intérêt par des méthodes de précipitations sélectives. Au cours de cette thèse, nous avons étudié d'une manière profonde les mécanismes de réaction intervenant lors de la conversion des LMO en sel.