Vers une représentation parcimonieuse de la variabilité morphologique des rivières non-jaugées adaptée au problème inverse hauteur-débit
Auteur / Autrice : | Mounir Mahdade |
Direction : | Pierre Ribstein, Nicolas Le Moine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Hydrologie |
Date : | Soutenance le 08/07/2022 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Géosciences, ressources naturelles et environnement (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Milieux environnementaux, transferts et interactions dans les hydrosystèmes et les sols (Paris ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Roux |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Brigode, Roger Moussa | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-George Tournoud, Pierre-Olivier Malaterre |
Mots clés
Résumé
L’absence de mesures in situ dans les rivières non-jaugées empêche la construction de courbes de tarage, utiles à plusieurs applications hydrologiques et hydrauliques. Ces dernières décennies, l'idée d'estimer les débits par des méthodes de télédétection a émergé, toujours sur le principe de construire un lien entre hauteur d'eau et débit. Cependant, ce changement s'accompagne d'un changement d'échelle de la mesure de hauteur, qui n'est plus rattachée à une section mais au tronçon, conduisant à la notion de courbe de tarage au tronçon sous les mêmes hypothèses qu'une courbe de tarage à la section. Cette thèse aborde la construction d'une telle courbe. Étant donné que les paramètres de friction, de la bathymétrie et du débit sont inconnus. Pour réduire la dimensionnalité du problème, une étude hydromorphologique montre que la variabilité géométrique des rivières peut être représentée sous forme d’un modèle périodique 2D dont la forme en plan est basée sur une courbe de Kinoshita. Afin de tester et de valider ce modèle, une simulation de référence 2D est faite sur un tronçon de la Garonne avec une topographie continue de haute résolution. La surface libre simulée peut être considérée comme un jeu de ''pseudo-observations'' similaires à celles qui seront produites par la mission SWOT. Le modèle hydraulique direct se base sur une simplification géométrique non-uniforme (modèle périodique) et un solveur des équations de Saint-Venant (Basilisk). Une inversion stochastique par algorithme génétique permet d’estimer la courbe de tarage au tronçon dans un régime stationnaire en testant les paramètres géométriques et de frottements qui reconstituent au mieux les signatures observées.