Étude de la variabilité climatique et le rôle du volcanisme dans le secteur Atlantique Nord-Méditerranée au dernier millénaire
Auteur / Autrice : | Yang Feng |
Direction : | Myriam Khodri-Chouchou, Laurent Li |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Instrumentation, télédétection, observation et techniques spatiales pour l'océan, l'atmosphère et le climat |
Date : | Soutenance le 01/03/2022 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (Paris ; 2005-....) - Laboratoire de météorologie dynamique (Palaiseau ; 1968-....) |
Jury : | Président / Présidente : Francis Codron |
Examinateurs / Examinatrices : Matthew Toohey | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Hugues Goosse, Wenmin Man |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse vise à étudier le rôle du volcanisme ainsi ses impacts sur la variabilité climatique hivernale (spécialement l'ONA) dans le secteur Atlantique Nord-Méditerranée à l'échelle interannuelle. La première partie est consacrée à la caractérisation du signal d'ONA en hiver à la suite d'éruptions volcaniques stratosphériques grâce à trois simulations transitoires du dernier millénaire (500-1849 CE) par IPSL-CM6A-LR dans le cadre de PMIP4. La robustesse et la sensibilité de réponse liée à la latitude, la saison et la magnitude des éruptions sont ainsi explorées. La deuxième partie étend plus loin pour décrypter le mécanisme concernant différentes composantes radiatives du forçage volcanique (le refroidissement de la surface et le réchauffement du stratosphère). Le travail est axé sur trois 25-membres ensembles de simulation par IPSL-CM6A-LR suivant le protocole VolMIP sur l'éruption tropicale Mt. Pinatubo (Philippines, juin 1991), la meilleure observée. Les expériences de sensibilité indiquent que la signature d’ONA positive de surface dans nos expériences de modèle est principalement attribuée au réchauffement dans la basse stratosphère tropicale qui génère des vents zonaux subtropicaux plus forts à travers le bilan de vent thermique et accélère le vortex polaire. Les propagations d'ondes planétaires stationnaires jouent également des effets de modulations indispensables.