Thèse soutenue

Codage de la surprise par les cellules ganglionnaires rétiniennes

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Auteur / Autrice : Danica Despotović
Direction : Serge Georges Rosolen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 17/01/2022
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de la vision (Paris ; 2009-....)
Jury : Président / Présidente : Thierry Mora
Examinateurs / Examinatrices : Florent Meyniel
Rapporteurs / Rapporteuses : Stephanie E. Palmer, Georg Keller

Résumé

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L'hypothèse du codage efficace stipule que les neurones sensoriels maximisent l’information transmise sur les stimuli sensoriels, compte tenu de contraintes internes telles que le coût métabolique des potentiels d’action ou le bruit. Cette théorie prédit que les neurones s'adaptent aux statistiques des stimuli et investissent davantage de ressources dans l'encodage des stimuli surprenants. Des résultats antérieurs de Schwartz et de ses collègues ont montré que certaines cellules ganglionnaires de la rétine de l'axolotl répondent à l’omission d’un flash dans une séquence périodique de flashs (appelée réponse au stimulus omis), ce qui suggère que ces cellules codent pour des stimuli inattendus plutôt que pour la luminance. Cependant, il n'existe jusqu'à présent aucune validation quantitative de cette hypothèse. Pour tester cette hypothèse, nous avons fait varier le niveau de surprise du stimulus et enregistré les réponses des cellules ganglionnaires de la rétine (CGR) à des séquences stochastiques de flashs plein champ. Nos résultats suggèrent que, compte tenu d'un modèle interne simple des statistiques du stimulus, les réponses neuronales sont compatibles avec l'idée que les neurones codent la surprise. De plus, la diversité observée dans la population de CGR peut être expliquée par une confiance différente dans le modèle interne des statistiques du stimulus.