Au cœur du système haussmannien : Henri Blondel (1821-1897), architecte, entrepreneur et financier
| Auteur / Autrice : | Elsa Jamet |
| Direction : | Jean-Baptiste Minnaert |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Histoire de l'art |
| Date : | Soutenance le 03/12/2022 |
| Etablissement(s) : | Sorbonne université |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André-Chastel (Paris ; 2004-....) |
| Jury : | Président / Présidente : Alexandre Gady |
| Examinateurs / Examinatrices : Alexia M. Yates, Basile Baudez | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Simon Texier, Karen Bowie |
Mots clés
Résumé
Entre le Second Empire et la III e République, l’architecte-entrepreneur-financier, Henri Blondel (1821-1897), fut l’un des plus actifs dans les grands travaux parisiens. Il s’illustra, en particulier, dans la construction de plus de 172 maisons de rapport, de l’hôtel Continental, du magasin de la Belle Jardinière, ou encore de la Bourse de commerce. Blondel fut également un entrepreneur qui agit, pour le compte de sociétés immobilières, à différents travaux publics dont l’aménagement de quartier et le percement de voies, en France, en Belgique ainsi qu’au Panama et au Brésil. Ses affaires furent favorisées grâce à un réseau constitué d’administrateurs, de banquiers et d’hommes politiques. Parmi eux se trouvait Georges-Eugène Haussmann, préfet de la Seine entre 1853 et 1870, et Armand Donon, banquier et proche du duc de Morny. Après avoir spéculé et pris part dans de nombreuses sociétés, il fut déclaré en état de liquidation, puis en faillite. À la croisée de l’histoire de l’architecture, de l’histoire urbaine, de l’histoire économique et sociale, cette thèse entend étudier l’activité d’un architecte-entrepreneur et éclairer les grands travaux haussmanniens, ses hommes et ses pratiques.