Le tuyau de fonte mussipontain à la conquête du monde. Pont-à-Mousson et sa politique exportatrice (1856-1970)
Auteur / Autrice : | Carole Lamoureux |
Direction : | Dominique Barjot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 23/11/2022 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris ; 1999-....) |
Jury : | Président / Présidente : Liliane Hilaire-Pérez |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Mioche, Danièle Fraboulet, Maurice Hamon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Manuela Martini, Éric Godelier |
Mots clés
Résumé
Créée en 1856 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle actuelle), la société du même nom (abrégée PAM) se spécialise dans la production de tuyaux en fonte pour l’adduction de l’eau et du gaz. Alors qu’elle doit encore se faire un nom, l’entreprise est confrontée à un marché intérieur contraint. Sa stratégie intègre un recours continu à des ventes hors métropole, à la fois à l’étranger et dans les colonies. La politique exportatrice qu’elle développe est poursuivie tout au long de sa croissance. Devenue un groupe reconnu pour sa gestion financière et son activité à l’international, PAM fusionne avec Saint-Gobain en 1970. L’abondance de ses archives permet d’interroger les raisons et les modalités de son dynamisme à l’exportation. Il s’agit alors de comprendre ce que recouvre cette activité et ce qu’elle implique. En tant qu’axe stratégique, le développement et la place de la politique exportatrice au sein de l’entreprise constituent le premier objet d’analyse. Entre variations du contexte international et critères industriels internes, l’exportation mussipontaine varie selon des facteurs nombreux. L’organisation et les moyens déployés par PAM pour conquérir les marchés hors métropole forment le deuxième volet d’investigation. Le dispositif commercial et les fournitures obtenues sont abordés dans leurs généralités et par l’approfondissement de cas d’étude. À chaque étape, les retombées de la politique exportatrice sont estimées. Les résultats industriels et financiers tendent alors à préfigurer les modalités de son maintien. La place de l’exportation dans l’image et la culture de l’entreprise fait quant à elle figure tant d’incidence que de facteur de continuité.