La mort, l’angoisse, le temps : clinique de la fin de vie : le réel de la mort conjugué au futur
Auteur / Autrice : | Maiwenn Bequet |
Direction : | Alain Abelhauser |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 14/04/2022 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Recherches en Psychopathologie et Psychanalyse / RPPsy |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Luc Gaspard |
Examinateurs / Examinatrices : Christine Arbisio | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sidi Askofaré, Marie-José Grihom |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail de recherche interroge la position subjective des patients atteints d’une maladie grave face à l’arrivée de la mort et à la présence supposée de l’angoisse. L’affect d’angoisse peut-il suffire à décrire le vécu des patients dans ces moments ultimes ? Les patients, eux-mêmes, ne viennent-ils pas contredire cette certitude ? L’angoisse ne pourrait-elle pas plutôt œuvrer pour continuer à vivre au futur envers et contre tout, à l’image du désir ? Quelle fonction pourrait-elle prendre dès lors ? La parole est d’abord laissée aux patients hospitalisés pour tenter de donner une nouvelle perspective à l’utilité et à la survenue possible de l’angoisse dans ces moments. La mort ne peut pas angoisser. On ne s’angoisse pas de sa propre mort. L’angoisse a un objet précis ainsi que des fonctions qui lui sont inhérentes. C’est la question du temps subjectif qui donne la raison à cette recherche. Que dire de ces patients pour lesquels la fin approche mais qui font des projets dans un avenir à plus ou moins long terme ? Le futur ne serait-il pas la marque d’un désir - qui lui ne se plie pas au temps chronologique de la vie humaine - et qui viendrait, à travers cet avenir énoncé, révéler la nécessité de la présence de l’angoisse ?