Rôle de la chimie des surfactants dans la dynamique de gouttes confinées dans une cavité microfluidique
Auteur / Autrice : | Jacques-Teïva Baué |
Direction : | Marie-Caroline Jullien, Isabelle Cantat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 04/07/2022 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matière, Molécules Matériaux et Géosciences (Le Mans) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de physique (Rennes) - Institut de physique (Rennes) |
Jury : | Président / Présidente : Tanguy Le Borgne |
Examinateurs / Examinatrices : Axel Huerre, Olivier Théodoly | |
Rapporteur / Rapporteuse : José Bico, Benjamin Dollet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La dynamique de gouttes en milieu confiné, dans une cellule de Hele-Shaw est une problématique ancienne. Il a été montré que cette dynamique dépend des conditions à l’interface entre la goutte et la phase externe qui la pousse. Nous venons, au travers d’une double expérimentation, à la fois mesurer les deux vitesses du problème : à savoir la vitesse de la goutte et la vitesse de la phase porteuse, et à la fois, à l’aide d’un dispositif interférométrique, mesurer l’épaisseur des films de lubrifications. Cette première mesure nous a permis de mettre en évidence une inversion de la dépendance de la vitesse de la goutte avec son rayon, ainsi que le paramètre pertinent pilotant cette inversion. La seconde mesure, celle d’épaisseur des films, montre également la signature d’un effet interfaciale observé dans le film de lubrification en fonction de ce paramètre. Enfin, un modèle prenant en compte la géométrie 3D d’une cellule de Hele-Shaw et considérant les écoulements latéraux présents sur les côtés de la gouttes est présenté. Ce modèle présente un accord saisissant avec nos données expérimentales, ce qui nous conforte dans l’idée que ces écoulements sont responsables des deux effets observés expérimentalement : inversion de la dépendance en rayon et épaississement localisé.