Utilisation des farines de plumes en alimentation animale : impact de la présence des antibiotiques
Auteur / Autrice : | Estelle Dréano |
Direction : | Michel Laurentie, Sophie Mompelat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Santé publique |
Date : | Soutenance le 14/11/2022 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Fougères) |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Le Bizec |
Examinateurs / Examinatrices : Agnès Fournier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Ludovic Pelligand, Jean-Lou Dorne |
Mots clés
Résumé
Les plumes issues de l’élevage avicole sont valorisées par les industries agroalimentaires des coproduits animaux en farine de plumes. Riches en protéines, ces farines sont principalement incorporées dans l’alimentation animale aquacole, porcine et des animaux domestiques. Des études ont révélé la présence d’antibiotiques dans les plumes pendant plusieurs jours après l’administration d’un traitement thérapeutique. Cependant, aucun règlement n’est établi concernant la présence d’antibiotiques dans les plumes et dans les farines. Les plumes et les farines de plumes, pourraient contribuer à l’émergence de bactéries résistantes aux antibiotiques. Pour évaluer l’impact de la présence d’antibiotiques sur les animaux via l’utilisation de farines de plumes en alimentation animale, les travaux de la thèse se sont focalisés sur deux études cinétiques réalisées sur des poulets de chair hébergés (1) en cage et (2) sur sol. L’objectif était d’étudier le devenir de trois antibiotiques sélectionnés : la sulfadiazine, le triméthoprime et l’oxytétracycline. En parallèle de ces études, l’impact du traitement antibiotiques a été étudié sur les bactéries Escherichia Coli. Des travaux complémentaires ont été réalisés sur des farines de plumes fabriquées au laboratoire et sur des farines de plumes provenant de l’industrie. Les résultats obtenus montrent la nécessité de réviser les règlementations des coproduits animaux et des protéines animales transformées concernant la présence d’antibiotiques dans les plumes et dans les farines de plumes en Europe.