Thèse soutenue

Synthèse de nanopoudres d’oxyde de cuivre (I) pour des applications médicales et électroniques

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Auteur / Autrice : Sirine Fattoum
Direction : Jean-Paul Chopart
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 23/11/2022
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques Physique Sciences du Numérique et de l'Ingénieur (Reims ; 2018-)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Matériaux et Ingénierie Mécanique (MATIM) (Reims, Marne)
Jury : Président / Présidente : Florence Edwards
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Chopart, Julie Laloy, François Debray, Valérie Mancier, Pascal Tierce
Rapporteur / Rapporteuse : Julie Laloy, François Debray

Résumé

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Les travaux de cette thèse portent sur la synthèse par la méthode de sonoélectrochimie pulsée déphasée de nanopoudres d’oxyde de cuivre (I) (Cu2O) pur et dopé. La première partie de l’étude concerne l’oxyde pur. Le matériau a été caractérisé par plusieurs techniques de caractérisations physico-chimiques (diffraction de rayons X, microscopie électronique en transmission, sédimentation par centrifugation en phase liquide, mesures de la surface spécifique et du potentiel zêta…) et les mêmes analyses ont été réalisées sur des matériaux commerciaux (nanopoudres de Cu2O et de Cu) pour comparaison. Ensuite, les propriétés antimicrobiennes de ces échantillons ont été étudiées à savoir les activités antibactériennes vis-à-vis de deux Grams de bactéries : Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (modèle de bactérie à Gram positif) et Escherichia coli (bactérie à Gram négatif) et les activités antifongiques vis-à-vis de Candida albicans. Enfin, pour compléter l’étude, la biocompatibilité a été étudiée entre les nanopoudres de Cu2O synthétisées et les cellules sanguines. Cette dernière comporte des tests d’hémolyse, d’agrégation plaquettaire et de coagulation. La suite de la thèse s’intéresse aux nanopoudres de Cu2O dopé avec du cobalt et vise à étudier leurs propriétés cristallographiques et magnétiques en fonction du taux de dopage. Les résultats ont montré que les nanopoudres de Cu2O sont de bons candidats pour des applications médicales et électroniques, tout en utilisant une méthode simple, peu coûteuse et adaptable à l’échelle industrielle.