Thèse soutenue

De la Royauté sacrée de droit divin à la Monarchie constitutionnelle parlementaire (+/- 1750 à 1962) : vers la fin de la monarchie burundaise.

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Auteur / Autrice : Pie Ndayishimiye
Direction : Christian ThibonMelchior Mukuri
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 13/12/2022
Etablissement(s) : Pau
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences sociales et humanités (Pau, Pyrénées Atlantiques)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Identités, Territoires, Expressions, Mobilités

Résumé

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Vers les années 1750, la Royauté burundaise sort de plus en plus des sombres périodes des origines pour imposer, à partir du mwami Mutaga Senyamwiza sa domination sur une partie importante du territoire burundais actuel. Elle atteint son apogée dans la 1ère moitié du 19ème siècle sous le règne du Mwami Ntare Rugamba. Elle avait dans une large mesure construit sa légitimité populaire sur ses origines mythiques et divines, médiatisée par une série de rituels magico-religieux qui la sacralisaient et l’imposaient sur l’échiquier national.A la fin du XIXe siècle, la royauté a connu une série de crises (crise de successions, crises écologiques. rébellions,…) qui ont fragilisé la monarchie et l’ont rendue vulnérable avant même la conquête et l’occupation coloniales du pays au début 20ème siècle. Son affaiblissement s’est fait remarquer avec la désacralisation de l’autorité royale et le retrait au Mwami de l’essentiel de ses attributs. Une telle mutation fut une étape importante vers la modernisation de la monarchie qui, dans son basculement socio-historique et démocratique, a abouti au tournant des années 1950/1960 à la fin de la monarchie de droit divin et à la consécration de la monarchie constitutionnelle à la veille de l’indépendance du Burundi en 1962.