Thèse soutenue

Est-ce que les chocs d’incertitude peuvent avoir des effets positifs sur l’activité économique ?

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Auteur / Autrice : Nicolas Himounet
Direction : Francisco SerranitoJulien Vauday
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 25/11/2022
Etablissement(s) : Paris 13
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'écononomie de Paris Nord
Jury : Président / Présidente : Valérie Mignon
Examinateurs / Examinatrices : Julien Vauday, Valérie Mignon, Fabien Tripier, Christophe Hurlin, Imen Ghattassi
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabien Tripier, Christophe Hurlin

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse tente d’apporter un nouvel éclairage à une littérature déjà ample quant aux effets de l’incertitude sur l’activité économique. Depuis la crise de 2007-2008, l’incertitude est vue comme néfaste pour l’économie. Or, dans la littérature théorique et empirique avec de récents travaux tels que ceux de Ludvigson et al. (2021), soulignant un effet positif de l’incertitude macroéconomique, certaines formes d’incertitude peuvent avoir un effet positif. Le chapitre 1 passe en revue les méthodes proposées dans la littérature afin de mesurer l’incertitude et construit un indice d’incertitude générale pour les États-Unis à partir d’une ACP. Cette ACP souligne la limite de la décomposition entre incertitude macroéconomique et financière de Ludvigson et al. (2021). Le chapitre 2 examine le modèle SVAR de ces auteurs et montre que leur effet positif mis en avant repose sur une contrainte liée à Bretton Woods qui est discutable. Les résultats montrent aussi que ces résultats ne sont pas robustes à l’ajout de d’autres contraintes (Ex : 11/09). Les chapitres 3 et 4 trouveront un effet positif plus robuste à partir de méthodes non-linéaires. Le chapitre 3 examine l’effet de la nature de chocs d’incertitude avec les méthodes de régression quantile tandis que le chapitre 4 étudie l’effet asymétrique de la nature des chocs selon différents régimes d’incertitude avec la méthode des projections locales de Jordá (2005). Les résultats de ces chapitres établissent un cadre dans lequel un effet positif peut se produire : l’incertitude doit être d’une nature non-financière et doit intervenir dans une période d’incertitude générale forte, modérée ou dans une période de récession.