Etude de la préparation temporelle : apport des fonctions exécutives et du système nerveux autonome dans le contrôle moteur et cognitif de l'action
Auteur / Autrice : | Souhir Ezzedini |
Direction : | Giovanni de Marco |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et technique des activités physiques et sportives |
Date : | Soutenance le 16/12/2022 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire en Neurosciences, Physiologie et Psychologie (2020-... ; Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Sofia Ben Jebara |
Examinateurs / Examinatrices : Sofia Ben Jebara, Alain-Ferdinand Le Blanche, Alexandre Zénon, Malek Abidi | |
Rapporteur / Rapporteuse : Alain-Ferdinand Le Blanche, Alexandre Zénon |
Mots clés
Résumé
Le rationnel de la présente recherche est d’enrichir les hypothèses et les théories cognitivistes existantes sur les mécanismes de la préparation temporelle, en investiguant, dans le cas d’une tâche d’alerte et d’une tâche d’inhibition motrice, les effets de l’entrainement du contrôle attentionnel et l’influence du système nerveux autonome (SNA) sur la vitesse et la qualité des réponses produites par les sujets. Notre principal objectif est de montrer que l’effort mental que suscite une tâche de force, lors d’une tâche de préparation temporelle, influence le contrôle cognitif et les processus d’inhibition motrice, mis en évidence après entrainement du contrôle attentionnel et recueil d’indices du SNA. Cette hypothèse est mise en exergue dans une première étude où nous montrons qu’une demande accrue d’effort physique entraîne une baisse du contrôle attentionnel et une corrélation majeure de la composante sympathique. En revanche, pour une demande diminuée de l’effort physique, nous observons une augmentation significative du contrôle cognitif et une contribution majeure du système parasympathique. Les résultats de la deuxième étude qui portent sur le contrôle de l’inhibition motrice, mesurée pendant les phases diastoliques et systoliques cardiaques, mettent en évidence une relation statistique significative entre le contrôle de l’inhibition motrice, mesurée à partir d’un indice de maintien de l’inhibition (SSRT) et l’activité parasympathique du SNA. En conclusion, ces deux études démontrent, pour la première fois, que la performance cognitive et motrice de la préparation temporelle est largement influencée par l’association entre les fluctuations du SNA et les variations comportementales mobilisées au cours d’une tâche de préparation temporelle d’une action.