Thèse soutenue

Le cas libyen entre la loi nationale et la loi internationale

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Auteur / Autrice : Adel Abdulsalam
Direction : Jean-Louis Halpérin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit public
Date : Soutenance le 20/05/2022
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de théorie et d'analyse du droit (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Arnaud Le Pillouer
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Halpérin, Arnaud Le Pillouer, Nathalie Bernard-Maugiron, Raphaëlle Nollez-Goldbach, Emmanuel Breen
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Bernard-Maugiron, Raphaëlle Nollez-Goldbach

Résumé

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La Libye est l'un des pays qui ont été témoins des révolutions du Printemps arabe, la révolution libyenne ayant éclaté le 15 février 2011. Cependant, la révolution libyenne a été la plus sanglante des révolutions du Printemps arabe, dans le sens où le régime de Kadhafi avait alors commis de nombreuses violations des droits de l'homme à l'encontre des citoyens libyens. Toutefois, les responsables de ces violations n'ont pas été traduits devant les tribunaux libyens et le pire est que ces violations ont été commises sur ordre des plus hautes instances du pouvoir. Dans ce contexte, l'affaire libyenne a été internationalisée. Le Conseil de Sécurité a saisi la Cour Pénale Internationale (CPI), qui a émis des mandats d'arrêt à l'encontre de certains des auteurs de ces exactions. Le Conseil de Sécurité a également adopté une résolution visant à protéger les civils. Sur la base de ces faits, il nous paraît pertinent d'étudier la situation en Libye, tant dans le cadre du droit national que du droit pénal international. Une conception de la protection juridique des droits de l'homme, aux niveaux national et international, avec le cas libyen en exemple, serait ainsi définie.