La question environnementale et les organisations internationales (1992-2018). Analyse logométrique des rapports d’activité du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), de la Banque mondiale, et de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)
Auteur / Autrice : | Sarah Chatti |
Direction : | Loïc Depecker, Laurence Rosier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 13/06/2022 |
Etablissement(s) : | Paris 3 en cotutelle avec Université libre de Bruxelles (1970-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du langage (Paris ; 2019-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CLESTHIA (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Pascaline Merten |
Examinateurs / Examinatrices : Loïc Depecker, Laurence Rosier, Michelle Lecolle, Arthur Borriello, Yasmine Barsoum | |
Rapporteur / Rapporteuse : François Gaudin, Nicolas Quint |
Mots clés
Résumé
Partant d’un enjeu transnational aux implications multiples, c’est au prisme de l’analyse du discours que nous explorerons, dans cette thèse, la mobilisation de la question environnementale par trois organisations internationales (OI) membres de la gouvernance internationale de l’environnement, à savoir le PNUE, la Banque mondiale, et l’UNESCO, de 1992 à 2018. Le discours des OI, en tant que fruit d’une construction politique et institutionnelle, est sous-tendu par des positionnements idéologiques et des intérêts dissimulés. Le sens ne serait donc ni transparent ni immédiatement interprétable. En nous basant sur la méthode logométrique, qui combine les approches quantitatives et qualitatives, nous procéderons à une déconstruction des textes en les appréhendant de manière statistique, en recontextualisant les résultats obtenus et en interprétant ces derniers. Notre recherche vise donc à comparer le discours des OI de notre corpus au sujet de la question environnementale, d’un point de vue à la fois diachronique et synchronique, en effectuant une double comparaison, entre les OI et au sein de la même OI. Nous mènerons ainsi une analyse lexicale et thématique du corpus en vue de faire émerger les rapprochements et les éloignements discursifs entre les OI. Nous mènerons également une analyse morphosyntaxique et énonciative en vue de mettre au jour les profils discursifs de chaque OI. Enfin, notre corpus étant construit sur le modèle d’une série textuelle chronologique, nous analyserons le discours environnemental des OI à l’épreuve du temps.