Des traces aux échos d'une révolte : études sur la Jacquerie de 1358
Auteur / Autrice : | Gaëtan Bonnot |
Direction : | Patrick Boucheron, Ghislain Brunel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 05/12/2022 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris (1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Mattéoni |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Boucheron, Ghislain Brunel, Déborah Cohen | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Maryline Crivello, Jelle Haemers |
Mots clés
Résumé
À compter de l’été 1358, apparaît un événement, désormais dénommé consensuellement Jacquerie. Le mot charrie aujourd’hui avec lui des représentations qui dépassent la révolte éponyme tout en entretenant une tension avec elle. Ces inflexions sont associées à ses diverses résurgences mémorielles. De fait, la mutabilité du terme et la montée en généralité dont il a été l’objet ne le déconnectent pourtant pas forcément du réel historique dont il est originellement le signifiant. Toutefois, « Jacquerie » ne peut suffire à circonscrire l’événement médiéval, d’abord nommé « effrois » puis « commotion ». Ces deux autres vocables sont mobilisés, notamment au XIVe siècle, pour désigner d’autres rapports au soulèvement : afin de témoigner par exemple du choc produit par les violences perpétrées, afin aussi, pour le pouvoir royal, d’identifier et de qualifier une insurrection. Effrois, commotion et Jacquerie, ou plutôt Jacquerie, commotion et effrois : c’est à trois temporalités de l’événement que cette thèse s’intéresse.