Thèse soutenue

Céramiques du quotidien entre Alpes et Auvergne, XVIe-XIXe siècle : pour une interprétation sociale

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Alban Horry
Direction : Florence Journot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie des périodes historiques
Date : Soutenance le 11/02/2022
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Archéologie (Paris ; 1990-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : ArScAn. Archéologies et sciences de l'Antiquité (Nanterre ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Alain Belmont
Examinateurs / Examinatrices : Florence Journot, Alain Belmont, Séverine Lemaître, Yves Henigfeld, Élise Faure-Boucharlat, Jean-Michel Poisson
Rapporteurs / Rapporteuses : Séverine Lemaître, Yves Henigfeld

Résumé

FR  |  
EN

Cette étude présente l’évolution des céramiques des Alpes au Massif central du XVIe au début du XXe siècle d’après la documentation issue des fouilles archéologiques. Elle repose sur 138 assemblages qui ont été abordés sous deux angles différents, d’une part, celui la représentation des divers groupes techniques et, d’autre part, les formes de vaisselles et objets intégrés aux diverses catégories d’usage. Les milliers de fragments de vaisselles, soit près de 350 000, issus des sites régionaux présentés proviennent de contextes d’occupations variés et permettent d’analyser les constituants du vaisselier domestique en milieu rural et urbain, en contextes aristocratique, paysan, religieux et jusqu’aux objets utilisés en prison. L’analyse des assemblages provenant des sites de communautés monastiques livre des informations significatives. L’étude de la masse des céramiques issue des dépotoirs collectifs permet de son côté d’effectuer des observations plus générales sur la société ou la consommation des objets en terre cuite. Cette documentation exceptionnelle offre donc d’autres informations que celles strictement céramologiques : les fragments de terre cuite constituent aussi une source d’informations variées pour l’histoire des techniques, le commerce, les pratiques culinaires ou de consommation alimentaire, et jusqu’aux phénomènes de mode et de goût des utilisateurs. L’intégration des données de la période contemporaine révèle enfin la prise en considération par les archéologues-céramologues des céramiques qui furent écartées un temps de la recherche en raison de leur chronologie considérée comme trop récente et réservées alors aux seules analyses stylistiques.