Étienne Parrocel, dit le Romain (Avignon, 1696 - Rome, 1775) : un peintre avignonnais à Rome au XVIIIe siècle
Auteur / Autrice : | Yves Di Domenico |
Direction : | Étienne Jollet, François-René Martin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 10/12/2022 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l'art (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Cousinié |
Examinateurs / Examinatrices : Étienne Jollet, François-René Martin, Émilie Beck-Saiello, Christine Gouzi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Liliana Barroero |
Mots clés
Résumé
Si le voyage à Rome faisait partie de la formation de la plupart des artistes français au XVIIIe siècle, peu d’entre-deux eurent la possibilité ou firent le choix de s’installer dans la Ville éternelle. A travers cette thèse, nous examinons la question du départ pour Rome sans passer par une formation parisienne et son impact dans la manière d’organiser une carrière à travers le cas du peintre avignonnais Étienne Parrocel. Il amène à s’interroger sur la signification d’être un artiste avignonnais à Rome en cette première partie du XVIIIe siècle. En d’autres termes, le statut pontifical d’Avignon a-t-il facilité l’installation et l’intégration d’Étienne Parrocel à Rome, la capitale ? Cette étude contribue aussi à comprendre la signification du surnom de « Romain » qui fut attribué à l’artiste. Dans un climat d’ignorance et d’incompréhension réciproques entre les deux écoles de peinture française et italienne, l’exemple d’Étienne Parrocel permet de rendre encore un peu plus compréhensible la Rome du début du XVIIIe siècle. C’est dans ce centre culturel et artistique international le plus en vue du moment que nous suivons le peintre d’histoire en interrogeant les rapports entre l’œuvre, la vie et ses interactions avec son milieu et ses réseaux.