Les périodes préislamiques dans l'historiographie du Maroc indépendant
Auteur / Autrice : | Anouar Hicham |
Direction : | Pierre Vermeren |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 17/02/2022 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sorbonne-Identités, relations internationales et civilisations de l'Europe (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis ; 2002-....) |
Jury : | Président / Présidente : François-Xavier Fauvelle |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Vermeren, Meriem Sebaï - Bernard, Emanuele Papi | |
Rapporteur / Rapporteuse : Ahmed Skounti |
Mots clés
Résumé
En tant que champ scientifique, l’histoire des périodes préislamiques est une innovation de la période coloniale, au Maroc comme dans le reste du Maghreb. La matrice idéologique coloniale ayant fortement déteint sur les récits historiques concernant les périodes préhistorique, protohistorique et surtout antique, les historiens nationalistes ont dû s’atteler à les « décoloniser ». Ce processus de réappropriation a duré plusieurs décennies, donnant lieu à une marocanisation des institutions de la recherche archéologique et des institutions en charge de l’activité historiographique, en premier lieu les universités. En plein âge d’or lorsqu’intervient l’indépendance, l’archéologie marocaine a connu une phase de déclin après 1963, puis une période de renouveau à partir des années 1980. Le renouveau de l’archéologie observé depuis cette date s’effectue sous le signe de la coopération internationale. Depuis l’indépendance, les progrès permis par la recherche archéologique ont permis d’offrir aux historiens et aux préhistoriens de nouvelles sources, renouvelant les tendances historiographiques et les sujets d’étude.