Thèse soutenue

''Tristan Tzara. Pour une poétique de la connaissance (1925-1937)''

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Auteur / Autrice : Florian Cunière
Direction : Olivier BelinFrançoise Simonet-Tenant
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Litterature générale et comparée
Date : Soutenance le 01/12/2022
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d’études et de recherche éditer-interpréter (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2000-....)
Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....)
Jury : Président / Présidente : Marie-Hélène Boblet
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Belin, Françoise Simonet-Tenant, Marie-Paule Berranger, Antonio Rodriguez, Thierry Roger
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Paule Berranger, Antonio Rodriguez

Résumé

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Cette thèse se propose de revenir sur une période charnière de l’œuvre de Tristan Tzara (1925-1937) pour mettre en lumière le rôle joué dans son écriture par les savoirs scientifiques. Marqué par une succession de révolutions intellectuelles dans de multiples champs disciplinaires, le premier tiers du XXe siècle est en effet le témoin de nouveaux paradigmes qui entérinent une approche inédite de l’être humain et du cosmos. Désirant s’affranchir de systèmes de pensée (positivistes, rationalistes, capitalistes et ethnocentristes) qu’ils jugent obsolètes, les avant-gardes littéraires et artistiques prennent acte de ces bouleversements philosophiques et scientifiques. Animé par une curiosité sans bornes et influencé par les recherches menées par le groupe surréaliste auquel il se rallie de 1929 à 1935, Tristan Tzara, encore trop souvent considéré sous l’angle du seul mouvement Dada, s’est lui-même emparé de ces problématiques nouvelles, lesquelles ont durablement infléchi son imaginaire et sa pratique artistique. À travers divers modes de réappropriation et d’hybridation tels que le collage, la réécriture ou encore la reprise d’un vocabulaire spécialisé, ses écrits théoriques et poétiques témoignent ainsi de sa volonté d’élaborer une nouvelle méthode de connaissance dans laquelle art, science et politique œuvrent désormais de concert.