Thèse soutenue

Cristallisation en continu - Contribution à la mise en œuvre de la résolution pasteurienne de l'Ιbuprοfène racémique dans un cristalliseur Cοuette-Τaylοr

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Auteur / Autrice : Laureline Marc
Direction : Gérard CoquerelJean-Marie Schneider
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 25/11/2022
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale physique, sciences de l’ingénieur, matériaux, énergie (Saint-Etienne du Rouvray, Seine Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....)
Laboratoire : Sciences et méthodes séparatives (Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime) ; 2000-...)
Entreprise : SEQENS
Jury : Président / Présidente : Samuel Petit
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Dupray
Rapporteurs / Rapporteuses : Béatrice Biscans, Woo-Sik Kim

Résumé

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L'objectif principal du travail décrit dans ce manuscrit est la mise en œuvre du procédé de résolution chirale de l'ibuprofène racémique (rac-Ibu) par formation de sels diastéréoisomères avec la S-αMethylBenzylAmine (S-αMBA) dans un cristalliseur continu appelé cristalliseur Couette-Taylor (CT).Dans un premier temps, le système à résoudre a été étudié, ce qui a conduit à la révision du diagramme de phase entre les deux diastéréoisomères puisqu'une solution solide partielle enrichie en S-Ibu-S-αMBA a été mise en évidence. Les cristaux de ss-S-Ibu-S-αMBA présentent un aspect fibreux surprenant, favorisant la formation d'inclusions fluides biphasiques. Les investigations sur ces particules ont permis de formuler des hypothèses autour de leur nature fibreuse, et d’élaborer une procédure pour limiter l'apparition d'inclusions fluides.Après une étude minutieuse du montage, les expériences en continu avec le Couette-Taylor ont été réalisées au travers de deux plans d'expériences (DoE) différents. Le rendement obtenu en mode continu est inférieur à celui obtenu en mode ‘batch’, mais cela peut être largement contrebalancé par l'amélioration exceptionnelle de la productivité d'au moins 1,5 fois, et jusqu'à 30 fois. De plus, le passage du mode ‘batch’ au mode continu semble assurer l'accès à des excès diastéréoisomériques élevés, de manière répétable.Malheureusement, des problèmes d'incrustation ont été rencontrés au cours des expériences en continu. Les causes et les solutions potentielles ont été longuement discutées, ce qui a conduit à la proposition d'un montage en continu original.