Séquelles du cancer et effets indésirables tardifs liés aux traitements, impacts sur la qualité de vie des patients dans la période de l’après cancer. - TEL - Thèses en ligne Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2022

Cancer sequelae and late adverse effects of treatment, impacts on patients' quality of life in the post-cancer period

Séquelles du cancer et effets indésirables tardifs liés aux traitements, impacts sur la qualité de vie des patients dans la période de l’après cancer.

Résumé

Four studies were conducted on survivors of epithelial ovarian cancer or rare ovarian cancer, breast cancer, colorectal cancer or cervical cancer to better understand the difficulties in the post-cancer period. The objective was to assess fatigue, quality of life, occupational reintegration and treatment-related sequelae. All studies were case-control studies with controls from the general population. An interventional study (currently being set up) with the objective of evaluating a patient management program in the post-cancer period is also presented. In the first study, more than 15 years after diagnosis, breast, cervical, and colorectal cancer survivors reported twice as much general and mental fatigue as controls and had higher levels of anxiety. In the second study, 5, 10 or 15 years after diagnosis, we did not observe a significant difference in employment status between cases and controls, but the loss of employment in cases was associated with certain vulnerabilities (lower income, lower level of education, precarious employment contract, etc.). In the third study, we showed that among patients treated for epithelial ovarian cancer (without relapse ≥3 years after the end of treatment), half of them complained of vasomotor symptoms and more than 2/3 of sexual disorders. In the fourth study, 6 years after chemotherapy, most survivors of rare ovarian cancer reported similar fatigue and overall quality of life to their controls. However, they described more cognitive impairment, post-chemotherapy neurotoxicity, sexual difficulties and premature menopause. These studies are a useful source of data for caregivers to inform patients, allowing for an informed therapeutic decision. Moreover, they reinforce the necessity of early implementation of oncological supportive care and the implementation of support programs for patients in the post-cancer period in order to reduce long-term sequelae, which was the subject of the project developed in Chapter 5 with patients with gynecopelvic cancer.
Quatre études ont été conduites auprès d’ancien(e)s patient(e)s qui avaient été traité(e)s pour un cancer du sein, colorectal ou du col de l’utérus, un cancer épithélial de l’ovaire ou un cancer rare de l’ovaire pour mieux appréhender les difficultés dans la période de l’après cancer. L’objectif était l’évaluation de la fatigue, la qualité de vie, la réinsertion professionnelle et les séquelles induites par les traitements. Toutes les études sauf une étaient des études cas témoins avec témoins issus de la population générale. Une étude interventionnelle (en court de mise place) avec pour objectif d’évaluer un programme de prise en charge des patientes dans la période de l’après cancer est aussi présentée.Dans la première étude, plus de 15 ans après le diagnostic, les patients en rémission du cancer du sein, du col de l’utérus ou colorectal signalaient deux fois plus de fatigue générale et mentale que les témoins et présentaient un niveau d'anxiété plus élevé. Dans la deuxième étude, 5, 10 ou 15 ans après le diagnostic, nous n’observions pas de différence significative concernant le statut d’emploi entre les cas et les témoins mais la perte d’emploi des cas était associée à certaines vulnérabilités (revenus plus faibles, niveau d’éducation plus bas, contrat de travail précaire…) Dans la troisième étude, nous avons montré que parmi les patientes traitées pour un cancer épithélial de l'ovaire (sans rechute ≥3 ans après la fin du traitement), la moitié d’entre elles se plaignait de symptômes vasomoteurs et plus de 2/3 de troubles sexuels. Dans la quatrième étude, 6 ans après la chimiothérapie, la plupart des patientes en rémission après un cancer rare de l'ovaire ont rapporté une fatigue et une qualité de vie globale similaire à celle de leurs témoins. Cependant, elles décrivaient plus de troubles cognitifs, de neurotoxicité post chimiothérapie, des difficultés dans leur sexualité et une ménopause prématurée.Ces études sont une source de données utiles aux soignants pour l’information des patients, permettant ainsi une décision thérapeutique éclairée. De plus elles renforcent la nécessité de la mise en place précoce de soins oncologiques de support et la mise en place de programme d’accompagnement des patients dans la période de l’après cancer afin de réduire les séquelles à long terme, ce qui a fait l’objet du projet développé dans le chapitre 5 auprès de patientes avec un cancer gynéco pelvien.
Fichier principal
Vignette du fichier
sygal_fusion_31067-gernier-francois_64131acab7676.pdf (10.87 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Version validée par le jury (STAR)

Dates et versions

tel-04032384 , version 1 (16-03-2023)

Identifiants

  • HAL Id : tel-04032384 , version 1

Citer

Francois Gernier. Séquelles du cancer et effets indésirables tardifs liés aux traitements, impacts sur la qualité de vie des patients dans la période de l’après cancer.. Médecine humaine et pathologie. Normandie Université, 2022. Français. ⟨NNT : 2022NORMC419⟩. ⟨tel-04032384⟩
268 Consultations
176 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More