Thèse soutenue

Les crues rapides en terres de grandes cultures (nord-ouest du bassin parisien)

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Auteur / Autrice : Jeanne Probst
Direction : Daniel Delahaye
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 09/06/2022
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Homme, sociétés, risques, territoire (Rouen)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Identité et différenciation de l'espace, de l'environnement et des sociétés (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2008-....)
établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....)
Jury : Président / Présidente : Nathalie Carcaud
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Delahaye, Gilles Arnaud-Fassetta, Johnny Douvinet
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Arnaud-Fassetta, Johnny Douvinet

Mots clés

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Résumé

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Dans le nord-ouest du Bassin parisien (Eure, Seine-Maritime, Somme, Oise, Aisne, Nord, Pas-de-Calais), certains espaces, dont le Pays de Caux, subissent fréquemment des coulées de boue aux conséquences matérielles et financières de plus en plus graves, ouvrant droit à la reconnaissance de l’état de « Catastrophe Naturelle ». Différents lieux sont plus ou moins concernés dans une région dominée par les grandes cultures mais où les autres activités sont inégalement réparties. Des recherches variées ont progressivement permis de connaître ce phénomène de coulées de boue, qui est complexe. De nombreux facteurs sont en jeu, déclenchants, prédisposants ou aggravants, modifiables ou non. En effet, l’occurrence de telles catastrophes dépend de la géographie (pluviométrie, morphologie, nature des sols) et de l’occupation humaine (pratiques agricoles, urbanisation et artificialisation). Cette étude a pour but une observation de ces phénomènes, de leurs causes et de leur évolution sur une période de trente années d’histoire récente (1983 – 2012), de poursuivre les travaux précédemment engagés et de faire une synthèse sur la question. Pour cela, l’historique officiel des déclarations de « catastrophes naturelles », restreint aux coulées de boue ponctuelles dans le temps, sert de point de départ. Ces « CatNat » sont étudiées en deux saisons distinctes : le « printété » (avril à septembre) et l’ « authiver » (octobre à mars). Plusieurs sources de données permettent de comparer leur évolution et leur répartition à celles de différents facteurs : la pluviométrie, l’évolution des pratiques agricoles et l’étendue des constructions. Le risque est de mieux en mieux connu et pris en compte (parades face à l’aléa, réduction de la vulnérabilité) par différentes incitations ou lois concernant les assurances, les pratiques agricoles, l’urbanisation, la prévention des risques.