Thermalisation dynamique dans les collisions d’ions lourds
Auteur / Autrice : | Mahbobeh Jafarpour |
Direction : | Klaus Werner |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 03/06/2022 |
Etablissement(s) : | Nantes Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matière, Molécules Matériaux et Géosciences (Le Mans) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Physique Subatomique et des Technologies Associées (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : Elena Bratkovskaya |
Examinateurs / Examinatrices : Marlene Nahrgang | |
Rapporteur / Rapporteuse : Hanna Paulina Zbroszczyk, Taesoo Song |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les collisions d'ions lourds ultra-relativistes au Collisionneur d'Ions Lourds Relativistes (RHIC) et au Grand Collisionneur de Hadrons (LHC) créent une forme de matière chaude et ultra-dense de quarks et gluons déconfinés, appelée Plasma de Quarks et de Gluons (PQG). Différents modèles, tels que EPOS et PHSD, permettent d'étudier l'évolution spatio-temporelle de ces collisions. La dynamique de ces collisions étant très sophistiquée, différentes étapes doivent être considérées. La première correspond aux interactions primaires, qui définit en grande partie la distribution de matière dans l'espace des phases. La deuxième étape est appelée phase partonique, durant laquelle le système évolue jusqu'à être assez dilué pour hadroniser. L'approche EPOSi+PHSDe est introduite dans cette thèse, dans laquelle la distribution initiale de matière (partons/hadrons) est déterminée grâce à EPOS, étape désignée par EPOSi. Puis, PHSD est employé pour simuler l'évolution de la matière par une approche hors-équilibre, ce à quoi réfère PHSDe. Le couplage non-trivial de ces deux approches est discuté en détail dans ce manuscrit. En comparant les trois modèles EPOS, EPOSi+PHSDe et PHSD, des résultats intéressants ont déjà été obtenus concernant les évolutions spatio-temporelles qu'ils utilisent respectivement. Nous présentons l'étude d'observables de la ''matière brute'' (spectres pT / mT, distributions en y / η, v2/3/4), ainsi que des sondes électromagnétiques, pour des collisions Au-Au à 200 GeV/A. La comparaison des résultats obtenus pour ces observables clés, entre les trois modèles, reflète notamment des comportements considérablement différents en terme d'expansion radiale, en particulier pour l'expansion asymmétrique.