Recherche de matériaux organique lithiéspour électrode positive de batterie Li-ion & éco-conception
Auteur / Autrice : | Lou Bernard |
Direction : | Philippe Poizot, Stéven Renault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie des matériaux |
Date : | Soutenance le 12/04/2022 |
Etablissement(s) : | Nantes Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matière, Molécules Matériaux et Géosciences (Le Mans) |
Jury : | Président / Présidente : Fannie Alloin |
Examinateurs / Examinatrices : Peggy Zwolinski | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fannie Alloin, Matthieu Becuwe |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Actuellement, les matériaux d’électrode positive de batterie Li-ion sont majoritairement basés sur des oxydes métalliques. Cependant, leur production consommatrice de ressources naturelles et d’énergie augmente leur empreinte environnementale. Répondre à la demande exponentielle de stockage électrochimique tout en limitant l’impact sur l’environnement requiert des technologies plus écologiques. Parmi les axes de recherche possibles, les matériaux redox organiques pourraient relever ce défi à un moindre coût environnemental et économique. En effet, la richesse de la chimie organique permet de sélectionner des structures afin de moduler le potentiel, la capacité spécifique et les réactions réversibles multi-électroniques sur des centres redox de type n ou p. Notre groupe se spécialise dans l’élaboration de matériaux lithiés stables à l’air capables d’atteindre un haut potentiel de fonctionnement. Dans ce travail de recherche, chaque partie rapporte respectivement l’influence de la régioisomérisation, de la nature du cation et du polymorphisme sur des sels de dihydroxy-téréphtalate lithiés. Enfin, une Analyse de Cycle de Vie a été réalisée sur le composé (2,5-dihydroxy)-téréphtalate de magnésium en tant que matériau actif d’électrode positive d’un pack batterie de véhicule électrique ; l’objectif étant de donner un premier aperçu de l’impact environnemental de ce matériau innovant.