Thèse soutenue

Médecine régénératrice du disque intervertébral : étude morphologique de l’approche du Nucleus Pulposus chez le modèle brebis

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Auteur / Autrice : Cyrille Decante
Direction : Antoine HamelMarion Suzie Fusellier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie, médecine et santé
Date : Soutenance le 13/12/2022
Etablissement(s) : Nantes Université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Regenerative Medicine and skeleton Research (Nantes)
Jury : Président / Présidente : François Rannou
Examinateurs / Examinatrices : Christelle Nguyen
Rapporteurs / Rapporteuses : François Rannou, Stéphanie Pannier

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Définie comme le « mal du siècle », la lombalgie concernera au moins une fois 80% de la population mondiale. Parmi les lombalgies, 40% d’entre elles sont secondaires à la dégénérescence du disque intervertébral (DIV). Actuellement, les traitements proposés sont symptomatiques mais l’amélioration des connaissances physiopathologiques du DIV permet d’envisager le développement de nouvelles approches thérapeutiques cette fois-ci étiopathogéniques : c’est la médecine régénératrice du DIV. Afin de démontrer l’efficacité de ces thérapies in vivo, différents modèles animaux de dégénérescence discale ont été décrits. Parmi les modèles proposés, la brebis constitue un modèle intéressant. En effet, il existe une dégénérescence discale naturelle chez la brebis dont la physiopathologie est très proche de la dégénérescence discale observée chez l’Homme. De plus, les similitudes morphologiques rachidiennes de ce modèle de grande taille confirment sa pertinence dans ce contexte. L’objectif de ce travail était d’étudier la morphologie des vertèbres lombaires ovines et de caractériser la dégénérescence discale spontanée chez la brebis par des méthodes d’imagerie et d’histologie. Ce travail a montré une dégénérescence discale spontanée appréciable en 6 mois chez la brebis et il existe une corrélation entre les altérations histologiques et les modifications de signal IRM du DIV. Afin d’injecter un agent thérapeutique au sein du DIV, il est nécessaire de réfléchir sur la voie d’abord. La voie trans-annulaire (VTA) est la voie d’abord de référence, mais elle risque de fragiliser l’anneau fibreux (AF). La voie trans-pédiculaire (VTP) préserve l’anneau fibreux mais induit de nouvelles lésions qui doivent être évaluées. L’objectif de ce travail était d’étudier par l’imagerie la faisabilité de la VTP et de la VTA chez la brebis et chez l’Homme, puis d’analyser les conséquences de ces 2 voies d’abord sur le DIV ovin grâce à un suivi longitudinal. Les 2 voies d’abord sont réalisables chez la brebis et chez l’Homme. Dans le contexte de la médecine régénératrice du DIV, nous recommandons d’utiliser la voie transannulaire afin d’injecter un agent thérapeutique, à l’aide d’une aiguille de petit diamètre.