Etude des mécanismes épigénétiques et épitranscriptomiques impliqués dans l’acquisition de la résistance aux inhibiteurs du cycle cellulaire (CDK4/6) dans les cancers du sein hormonaux dépendants
Auteur / Autrice : | Florestan Courant |
Direction : | Pierre-François Cartron, Jean-Sébastien Frenel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie, médecine et santé |
Date : | Soutenance le 17/10/2022 |
Etablissement(s) : | Nantes Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Intégrée Nantes Angers |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Geoffroy |
Examinateurs / Examinatrices : Fabienne Meggetto-Pradelle, Florence Dalenc | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabienne Meggetto-Pradelle, Florence Dalenc |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Depuis plusieurs années, la prise en charge des cancers du sein luminaux repose sur l’utilisation d’inhibiteurs du cycle cellulaire ciblant les kinases CDK4/6 (CDK4/6i) comme le Palbociclib. Malgré des résultats prometteurs, on constate que la plupart des patientes développent une résistance à ces inhibiteurs. Pour surmonter, éviter ou retarder cette résistance, des combothérapies peuvent être mises en place. Afin de proposer un rationnel au design de combothérapies innovantes, nous avons émis l’hypothèse que les reprogrammations épigénétiques et épitranscriptomiques induites par les CDK4/6i pourraient générer des vulnérabilités thérapeutiques « dynamiques/transitoires » pouvant être inhibées par des molécules de thérapies ciblées. Les travaux présentés vont dans ce sens. La surexpression de la protéine BRD4 au sein de cellules Palbocilcib-résistantes et l’intégration de résultats de 3’RNAseq et de BRD4-ChIPseq nous ont conduit à mettre en évidence l’existence de trois options de combothérapies dynamique/adaptative. De plus, nos travaux identifient le niveau de méthylation du gène BRD4 dans le sang des patientes comme pouvant être un biomarqueur de sensibilité à ces combothérapies. L’étude des mécanismes et signatures épitranscriptomiques a ensuite montré que ceux-ci étaient modifiés au sein de cellules Palbocilcib-résistantes et l’intégration de ces résultats nous a également permis de mettre en évidence l’existence d’options de combothérapies dynamiques/adaptatives. En conclusion, l’ensemble de ces travaux supportent l’idée d’utiliser des biomarqueurs épigénétiques et/ou épitranscriptomiques pour le design de combothérapies innovantes s’inscrivant dans un cadre de traitement personnalisé et de précision des cancers.