Thèse soutenue

Combustion de métaux dans un brûleur turbulent : étude de la stabilisation de la flamme et réduction des polluants

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Auteur / Autrice : Adeline Andrieu
Direction : Jean-François BrilhacGontrand Leyssens
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des procédés
Date : Soutenance le 16/12/2022
Etablissement(s) : Mulhouse
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Gestion des Risques et Environnement - Laboratoire de gestion des risques et environnement - LGRE / GRE

Résumé

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De nouvelles sources d’énergies propres avec des émissions de gaz à effet de serre réduites doivent être envisagées en raison du réchauffement climatique. Parmi ces sources alternatives, les combustibles métalliques comme l’aluminium ou le magnésium sont prometteurs. C’est pourquoi l’ANR STELLAR (ANR-18-CE05-0040) s’intéresse à la combustion de métaux dans un cycle fermé. Des poudres métalliques sont brûlées dans une chambre de combustion où la flamme est stabilisée par swirl afin de produire de l’énergie convertissable en électricité. Puis le métal est régénéré à partir de l’oxyde métallique produit lors de la combustion, via de l’énergie solaire. Cependant, la combustion de magnésium, bien que décarboné, produit des oxydes d’azote et des particules fines. Cette thèse a donc permis d’aborder et d’étudier ces verrous technologiques. Des bilans énergétiques ont établis que 80% de la puissance dissipée pourront être récupérés. Un mécanisme de formation des oxydes d’azote est établi pour identifier les paramètres clefs afin d’obtenir des concentrations en NOx faible voire nulle. Les conditions optimales ainsi identifiées correspondent à une dilution à l’azote de 50% associée à une richesse de combustion de 1. Les particules d’oxydes de magnésium sont piégées à hauteur de 93% en masse et des pistes de progrès sont proposées afin d’envisager une solution pour piéger 100% des particules.