Une approche phonologique de l'occitan haut-vivarois : éléments, structures syllabiques et variations.
Auteur / Autrice : | Quentin Garnier |
Direction : | Hervé Lieutard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes occitanes |
Date : | Soutenance le 16/12/2022 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Recherches sur les suds et les orients (Montpellier) - Recherches sur les suds et les orients (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Michela Russo |
Examinateurs / Examinatrices : Elisabetta Carpitelli, Philippe Martel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Sauzet, Diana Passino |
Mots clés
Résumé
L’occitan haut-vivarois, traditionnellement parlé dans le nord du département de l’Ardèche, que la dialectologie classe comme un parler vivaro-alpin de l’ensemble nord-occitan, présente des caractéristiques singulières. Grâce à certains apports des Nouvelles Phonologies, à savoir les notions de syllabe et d’élément, cette thèse entend décrire une partie du fonctionnement phonologique de ce parler ainsi que les variations qui le caractérisent par rapport à d’autres variétés de l’espace d’oc. D’une part, l’étude des segments de l’inventaire phonématique du haut-vivarois par leurs comportements et leurs interactions phonologiques ou leurs caractéristiques acoustiques, permet d’accéder à leurs structures internes exprimées par les éléments |A U I P L H|. D’une autre part, la syllabe permet de rendre compte de processus dynamiques qui affectent les segments (et donc les éléments) à travers leur association aux différents constituants (attaque, noyau, coda) qui n’ont pas les mêmes possibilités d’expression, car soumis à des contraintes structurelles (gouvernement) et prosodiques différentes. Les éléments et la syllabe se révèlent être des objets phonologiques particulièrement prometteurs pour la description d’un parler et son positionnement au sein d’un large diasystème, comme c’est le cas pour le haut-vivarois au sein de l’occitan. Ce travail de thèse, construit à partir d’enregistrements de locuteurs et locutrices, offre également à voir la langue d’oc telle qu’elle est pratiquée en ce début du XXIe siècle.