Auteur / Autrice : | David Sanson |
Direction : | Bernard Lahire |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie, démographie |
Date : | Soutenance le 06/05/2022 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : École normale supérieure de Lyon (2010-...) |
Laboratoire : Centre Max Weber (Lyon ; Saint-Étienne ; 2011-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Béroud |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Lahire, Sophie Béroud, Stéphane Beaud, Nicolas Renahy, David Courpasson | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Beaud, Nicolas Renahy |
Mots clés
Résumé
Ce travail a pour objectif d’étudier les dynamiques de domination qui pèsent aujourd’hui sur les ouvriers de l’industrie, en prenant pour point d’appui une ethnographie réalisée au sein du monde ouvrier dont est issu le chercheur : c’est notamment dans le site pétrochimique où travaillent des proches que l’investigation prend place. Cette enquête au long cours, réalisée depuis 2011 à l’intersection entre la vie d’usine et la vie privée des enquêtés, cherche tout particulièrement à saisir les ambitions et les effets politiques du néo-management, tel qu’instauré dans l’usine à la suite de restructurations économiques. Tout en éclairant la force de l’emprise gestionnaire, dont les répercussions participent pleinement à l’individualisation des horizons et à l’érosion, parmi les travailleurs, des sentiments d’appartenir à une même condition sociale au destin partagé, l’enjeu est également de saisir, dans ces configurations nouvelles, les transformations locales du militantisme ouvrier, ainsi que les recompositions des sociabilités d’atelier et des pratiques (infra-)politiques d’appartenances collectives, qui contribuent au renouvellement des ressorts et des modalités de résistances ouvrières à la domination.